Mortalité accrue pour les gros consommateurs de viande rouge

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Rédigé par Delphine W. et publié le 8 juin 2017

Classées cancérigènes depuis 2015, les viandes transformées sont désormais dans la ligne de mire des autorités de santé. Au-delà des viandes transformées, qu’en est-il de la viande rouge ?

danger viande rouge

Les Français, de moins en moins friands de viande ?

Les Français sont de moins en moins friands de viande. Ce constat est sûrement lié aux alertes menées par les autorités de santé sur les risques associés à une consommation accrue de viande : risque augmenté d’hypertension artérielle, de cholestérol, de surpoids, ou encore de cancer. Mais également au budget important qu’impose une consommation conséquente de viande.

Il existe plusieurs types de viandes : viandes rouges, viandes blanches ou encore viandes transformées. Les effets sur la santé sont directement dépendants du type et de la quantité de viande consommée.

Une étude américaine s’est posée sur la question de l’association d’une consommation, plus ou moins importante, de ces différents types de viandes, et du risque de mortalité. En s’intéressant à près de 530 000 participants, âgés de 50 à 71 ans, les résultats étaient sans appel …

Lire aussi – Viande et santé, des constats déjà établis

Viande rouge et risques accrus pour la santé

En effet, il s’avère que le risque de mortalité, toutes causes confondues, est accru chez les « gros » mangeurs de viande rouge par rapport à des consommateurs moins friands.

De plus, cette consommation excessive (plus de 500 g de viande par semaine) serait également à l’origine d’un risque plus important de décès par cancer, maladies cardiovasculaires, pathologies respiratoires, Accident cardiovasculaire (AVC), diabète, infection, insuffisance rénale chronique, ou encore atteintes hépatiques.

Ce risque accru est notamment dû à la présence de fer, mais plus particulièrement à la présence de nitrates et de nitrites, dans les viandes rouges. Ces derniers jouent un jeu non négligeable dans la régulation de la pression artérielle.

A contrario, les consommateurs privilégiant la viande blanche et le poisson voyaient ces risques diminués de près de 25 %.

Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces premiers résultats. Il n’en demeure pas moins qu’un apport protéique quotidien est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Néanmoins, viandes blanches et poisson semblent être à privilégier.

Lire aussi – Des recommandations pour réduire le risque de cancer

Delphine W., Ergonome spécialisée en Santé au Travail.

– Mortalité accrue pour les gros consommateurs de viande rouge ! Roseline Péluchon. JIM. Le 22 mai 2017.
– Mortality from different causes associated with meat, heme iron, nitrates, and nitrites in the NIH-AARP Diet and Health Study: population based cohort study. Etemadi A., and al. NCBI.

 

 

  • checkthenet.org says:

    Attention la viande rouge ne contient pas de nitrates ni de nitrites, ce sont uniquement les charcuteries qui en contiennent.

    • Delphine W. says:

      En effet, les nitrites sont présents dans la charcuterie. Il s’agit de composés issus du principe de salaison. Néanmoins, la charcuterie est, par définition, un produit issu de la transformation de viande cuite, crue et salée. De ce fait, il ne s’agit pas d’une erreur d’aborder les risques liés aux nitrites, en parlant de viande.

      Cordialement,

      Delphine W.

    • Delphine W. says:

      En effet, les nitrites sont présents dans la charcuterie. Il s’agit de composés issus du principe de salaison. Néanmoins, la charcuterie est, par définition, un produit issu de la transformation de viande cuite, crue et salée. De ce fait, il ne s’agit pas d’une erreur d’aborder les risques liés aux nitrites, en parlant de viande.

      Cordialement,

      Delphine W.

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