Solirace, un événement anti-SIDA

Maladies virales

Rédigé par Yasmine Z. et publié le 19 janvier 2017

La société Terpan, acteur majeur dans la prévention des IST (Infections Sexuellement Transmissibles), met à disposition, au travers de ses campagnes, des outils, accessoires et kits de prévention, dans différents univers considérés à risque. Kamal Yahiaoui, président de la société, détaille le rôle des campagnes et événements menés dans une visée préventive tel que Solirace. L’objectif, véhiculer un message : « en l’état actuel, seul le préservatif peut éviter la transmission du SIDA et des IST ».

Solirace événement anti-SIDA

Des campagnes pro-préservatifs !

« Nous constatons aujourd’hui qu’il y a de moins en moins de campagnes de prévention. Nous essayons donc de travailler le plus en amont possible, sans toutefois pouvoir prétendre nous substituer aux instances nationales que sont le Ministère de la Santé et d’autres acteurs tels que Sidaction ou Sida info-services. Nous avons notamment un partenariat depuis 3-4 ans avec une école, l’ISC (Institut Supérieur du Commerce), qui organise chaque année une campagne Solirace que nous sponsorisons. »

kamal yahiaoui

« Le préservatif est un facteur de prévention, mais, […] il ne faut pas que cette protection devienne un tue l’amour. »
Kamal Yahiaoui
Président du Laboratoire Terpan

Solirace et son bus contre le SIDA

Cet évènement, organisé par l’ISC Solirace, première association étudiante de prévention contre le SIDA en France, consiste à réaliser chaque année un road trip à travers la France et l’Europe, afin de distribuer des préservatifs aux 15 -25 ans, et ce, grâce à un bus aux couleurs des sponsors, le Solibus.

« Nous fournissons gratuitement à l’ISC Solirace, des préservatifs, masculins, féminins et des lubrifiants intimes. L’association effectue alors une tournée dans différentes villes universitaires, avec un bus aux couleurs des partenaires, dont nous. Il s’arrête un jour durant dans chaque ville universitaire, à un endroit bien choisi (place publique, campus universitaire, lycées, écoles) ; et y porte la bonne parole : se protéger, rester prudent, se faire dépister si besoin », explique Kamal Yahiaoui.

Ainsi chaque année, le Solibus toucherait près de 40 000 étudiants et permettrait la distribution de plus de 20 000 préservatifs.

« Nous réalisons également des pochettes personnalisées pour un certain nombre d’institutionnels, de ministères, de conseils régionaux généraux. Ces pochettes sont ensuite diffusées auprès du public. », ajoute-t-il.

« Nos campagnes de prévention et de sensibilisation passent aussi par le biais d’évènements tels que le Festival Inter-celtique de l’orient, qui met à l’honneur la musique et la culture celte, et où l’on touche chaque été 700 000 personnes. Nous y avons un stand, permettant la distribution de préservatifs, ainsi que des interventions sur l’absolue nécessité de se protéger. »

Est souligné à la fin de l’entretien, le fait que le préservatif ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme une protection :
« Le préservatif est bien sur là en tant que facteur de prévention, mais l’acte initié est un acte d’amour, il ne faut pas que cette protection devienne un tue l’amour. Son utilisation s’impose pour les personnes pluri-partenaires et/ou lorsque le couple n’est pas établi, mais une fois que le couple est établi le préservatif n’a plus lieu d’être, sauf en tant que moyen de contraception », conclut-il.

Santé sur le Net vous rappelle qu’un test de dépistage est une étape clé avant le passage à une pratique sans préservatif.


Interview menée par Yasmine Z., Journaliste Scientifique.

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