Le cancer est un problème majeur de santé publique dans le monde. Sa détection précoce est capitale. Des chercheurs américains ont expérimenté un nouveau test sanguin de dépistage du cancer sur près de 200 personnes. Leurs résultats, publiés le 16 août dernier dans Science Translation Medicine sont très encourageants.
Un test sanguin pour dépister le cancer
Selon l’Institut national du cancer, plus de 14 millions de personnes seraient atteintes de cancer dans le monde. En 2015, 385 000 nouveaux cas de cancer et 149 500 décès ont été estimés. L’OMS prévoit même 22 millions de patients atteints de cancer d’ici 2030. Or, plus le cancer est diagnostiqué tôt, plus les chances de survie sont élevées. Jusqu’à présent, le développement d’une méthode non invasive pour détecter les tumeurs précoces relève toujours du défi.
C’est dans ce contexte qu’une équipe de chercheurs américains a expérimenté sur près de 200 personnes un test de diagnostic précoce via une simple prise de sang.
Le test est basé sur l’analyse de faibles quantités d’ADN spécifiques à chaque cancer et qui sont affectées par la tumeur. En effet, les scientifiques en charge de l’étude ont développé une nouvelle approche appelée TEC-Seq (Targeted error correction sequencing ou séquençage ciblé sur les erreurs de correction) qui permet l’évaluation ultra-sensible des modifications de l’ADN.
Par ailleurs, les chercheurs ont souhaité que leur test de dépistage puisse garantir le moins possible de « faux positifs » (patients dépistés comme atteints de cancer alors qu’en réalité ils ne sont pas malades) afin d’éviter de mettre sous traitement des personnes non malades.
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Des résultats prometteurs
Ce nouveau test de dépistage a été évalué sur 200 patients atteints de cancer colorectal, du sein, du poumon ou de l’ovaire. Il a permis de détecter plus des trois-quarts des cancers avancés (stade 3 et 4) et 62% des cancers précoces, c’est-à-dire en stade 1 ou 2.
Parmi les 42 patients atteints de cancer colorectal, le test prédisait correctement :
- 50% des cas au stade 1 ;
- 89% des cas au stade 2 ;
- 90% des cas au stade 3 ;
- 93% des cas au stade 4.
Concernant le cancer de l’ovaire dont étaient atteints 42 patients parmi les 200 participants, il permettait une détection de 67% des patients en stade 1 et 75% en stade 2. Enfin, sur les 65 cas de cancers du poumon, 45% étaient détectés en stade 1 et 72% en stade 2.
Les auteurs de l’étude se réjouissent de leurs résultats et espèrent pouvoir faire bénéficier de leur test de dépistage à un maximum de patients, notamment les populations à haut risque de développer un cancer (fumeurs ou facteurs héréditaires par exemple).
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Charline D., Pharmacien
Tres grand respect pour les chercheurs qui meriterai de toucher les salaire des footballeurs et autre acteurs, qui eux touchent des salaires mirobolants pour du vent.
Honteux.
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