La vaccination contre le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite est obligatoire pendant la petite enfance. Une multitude de données scientifiques témoignent des bienfaits de la vaccination dont l’éradication de certaines maladies et l’éviction de nombreux décès. La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, suggère alors d’étendre l’obligation vaccinale à 11 vaccins pour 2018…
De 3 vaccins obligatoires à 11 ?
Le taux de la couverture vaccinale (proportion de personnes vaccinées dans la population), pour les 3 vaccins obligatoires (contre la diphtérie, la poliomyélite et le tétanos) est bien meilleur en France que dans d’autres pays. Mais pour ce qui est des vaccins recommandés, les résultats ne sont pas de si bonne qualité… Et ceci se traduit notamment par un développement de certaines épidémies, par la réapparition de pathologies depuis longtemps disparues, ou encore par des décès évitables. Dans ce contexte, la ministre rappelle que « se faire vacciner permet de se protéger et de protéger les autres. ».
Deviendront obligatoires les vaccins contre :
- L’Haemophilus influenza B, source de pneumopathies et de méningites ;
- La coqueluche ;
- L’hépatite B ;
- La rougeole ;
- Les oreillons ;
- La rubéole ;
- Le méningocoque C, provoquant des méningites ;
- Le pneumocoque, à l’origine de pneumopathies et de méningites ;
- La diphtérie ;
- Le tétanos ;
- La poliomyélite.
A savoir ! La pneumopathie est un terme utilisé pour généraliser l’ensemble des affections du poumon. La méningite se définit par l’infection des méninges (membranes recouvrant le cerveau).
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Les pouvoirs de la vaccination ont déjà fait leurs preuves…
Avant l’obligation de se faire vacciner contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, près de 3 000 enfants décédaient de la diphtérie par an, 200 de la poliomyélite et 1 000 du tétanos. Aujourd’hui, la France compte moins de 5 décès chaque année liés à ces maladies. Ces constats témoignent de l’efficacité et de la nécessité de se faire vacciner.
Pour ce qui est des vaccins recommandés, mais non obligatoires, l’immunisation des enfants a permis de diminuer de près de moitié les infections au pneumocoque. La vaccination contre Haemophilus influenzae de type B a pu également faire diminuer le risque infectieux de près de 95 %.
Toutefois, une insuffisance demeure en termes de couverture vaccinale. En effet, de graves conséquences (et particulièrement des atteintes cérébrales) sont associées à une infection au méningocoque C et des cas d’hépatite B encore bien trop nombreux (près de 2 000 cas d’hépatite B détectés entre 2006 et 2013 en France).
Afin de répondre à ces enjeux de santé publique, il semble nécessaire d’étendre l’obligation vaccinale à 11 vaccins au lieu de 3. Le Ministère précise également que l’ensemble de ces vaccins obligatoires seraient pris en charge à 100 % par les assurances de santé (assurance maladie et assurances complémentaires.).
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Delphine W, Ergonome spécialisée en Santé au Travail.
Delphine W, qu’est ce que vous appelez des sources vérifiés ? Qu’elles sont ces sources ?
Merci pour vos réponses
Delphine W, qu’est ce que vous appelez des sources vérifiés ? Qu’elles sont ces sources ?
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