Le deuil en France : comprendre les différentes étapes pour mieux accompagner
Une enquête en ligne menée par le Credoc en 2019 auprès de 3.377 personnes souligne que, chaque année, trois millions de Français se retrouvent confrontés à un deuil. Un accompagnement bienveillant est indispensable pour assister la famille et les amis du défunt dans ce moment difficile.
Que désigne la notion de deuil ?
Avant d’aborder la manière de reprendre goût à la vie après la perte d’un être aimé, il importe de donner une définition précise du deuil.
Un processus normal
Le deuil se définit comme la phase émotionnelle qui survient suite au décès d’une personne chère. Concrètement, il s’agit de la période nécessaire pour panser ses plaies et se reconstruire. Sa durée fluctue en fonction des individus et de l’affliction ressentie. Dans tous les cas, le deuil comporte plusieurs étapes. Chacune d’entre elles revêt un caractère essentiel et ne doit pas être occultée. Tout au long du processus, l’individu endeuillé est invité à être à l’écoute de son ressenti et à exprimer ses émotions. Un accompagnement respectueux et sincère l’aidera par railleurs à surmonter sa peine.
Anticiper pour mieux se préparer
Après le décès d’un proche parent, les membres de sa famille sont rapidement confrontés à l’organisation des obsèques et autres démarches administratives. Or, lorsque l’on est accablé par le chagrin, il est pénible d’aborder des questions fastidieuses et complexes. C’est ici que le contrat d’obsèques Roc Eclerc révèle tout son intérêt. Le souscrire, c’est faire preuve d’anticipation. En épargnant à ses proches les enjeux liés à l’organisation des funérailles, la phase de deuil ne sera pas entravée par des désagréments d’ordre matériel.
Le choc et le déni ou le commencement du deuil
Les sensations par lesquelles passent une personne endeuillée ne sauraient s’apparenter à un long fleuve tranquille. D’après le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), 50 % des Français estiment que la mort d’un être cher reste insurmontable. Devant cet état de fait, comprendre les étapes du deuil se révèle plus que jamais crucial pour mieux accompagner les proches. Le choc ressenti à l’annonce du décès constitue l’amorce du processus de deuil. Il s’accompagne souvent du déni, tant l’acceptation de la mort et son irréversibilité semblent inenvisageables. Durant cette phase, il est recommandé d’être présent et à l’écoute. Des qualités d’empathie et de patience sont aussi requises.
La colère : une étape incontournable du processus de deuil
La confrontation avec une réalité aussi tragique qu’inéluctable engendre fréquemment un sentiment de révolte et de colère. Il survient habituellement à la vue du corps de la personne aimée, lorsque l’on prend conscience qu’aucun retour en arrière n’est envisageable. Au sentiment d’impuissance et d’injustice, s’ajoute parfois la culpabilité. Les proches peuvent être saisis de remords et poser des questions du type : « Pourquoi je n’ai pas fait cela ? ». Pour épauler une personne en proie à de telles émotions, il convient de la laisser s’exprimer sans la juger. Insistez également sur la légitimité de son ressenti.
Quand la colère cède la place à la tristesse
L’étape suivante du deuil se caractérise par la vive douleur ressentie par les proches du défunt. Lorsque le choc premier s’estompe, survient un sentiment d’affliction devant l’absence désormais définitive de l’être aimé. Le chagrin est d’autant plus fort pour les personnes qui vivaient avec le défunt et qui voient leurs habitudes bouleversées. Particulièrement éprouvante, la troisième phase du deuil demande un accompagnement compatissant. Il s’agit d’être compréhensif et de ne pas minorer la détresse de la personne. Le risque de dépression (on parle ici de deuil pathologique) est de surcroît à surveiller. Dans ce cas, une psychothérapie peut être à envisager. Un professionnel saura trouver les mots et préconiser les bons gestes pour aider un individu endeuillé à remonter la pente.
Quand vient le temps d’accepter et de se reconstruire
La phase terminale du processus de deuil correspond à l’acceptation et à la reconstruction.
L’acceptation
Les proches endeuillés tiennent dorénavant pour acquis la perte définitive de l’être chéri. Si elle constitue un progrès notable, la phase d’acceptation implique cependant de ne pas baisser la garde. La personne apprend doucement à envisager la vie différemment. Durant cette période, incitez-la à se remémorer les bons souvenirs associés à la personne défunte.
La reconstruction
Elle clôt pour ainsi dire le processus de deuil. Le proche endeuillé parvient à un nouvel équilibre. Il reprend conscience de son existence en tant qu’individu et peut élaborer des projets d’avenir. La personne qui manifeste une tel état d’esprit appréciera d’être encouragée dans son attitude positive.
La sagesse populaire veut que le deuil soit un long chemin de retour à la vie. Du choc à la reconstruction, le processus vise à accepter et apprendre à exister sans un être qui nous était cher. En comprenant les enjeux défis associés à chaque étape, l’accompagnement de la personne endeuillée est de la sorte facilitée.
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