Plus de 76 % des femmes françaises, âgées de 20 à 44 ans utilisent une méthode contraceptive. La majorité d’entre elles, soit 32,8 %, optent pour la pilule. D’autres moyens contraceptifs sont largement utilisés, comme le stérilet, le préservatif et des méthodes hormonales. Néanmoins, d’autres moyens se développent : la contraception naturelle !
Une histoire à l’origine des changements de nos méthodes contraceptives …
Les conséquences sanitaires, liées à la contraception orale de 3ème et de 4ème génération, entraînant une « crise de la pilule », ont eu un impact sur le choix contraceptif des françaises. Ces dernières se sont alors davantage tournées vers les pilules de 1ère et 2ème génération, vers les dispositifs intra-utérins, le stérilet, les implants, mais aussi … vers les méthodes naturelles !
Dans certains cas, des contre-indications médicales ne permettent pas l’utilisation des méthodes contraceptives dites « traditionnelles ». Dans d’autres, il s’agit davantage d’un refus d’infliger à son corps une dose supplémentaire d’hormones. La contraception naturelle est alors mise à l’honneur.
Ces méthodes « naturelles » consistent à « laisser faire la nature ». Elles reposent sur l’étude des variations de la température corporelle, par le calcul des cycles de fertilité ou encore via des algorithmes disponibles sur applications pour smartphones.
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Les différentes méthodes contraceptives « naturelles »
- La méthode basée sur la mesure de la température du corps au repos (température basale) repose sur la prise de la température corporelle, le matin, par voie rectale ou orale. En effet, l’ovulation induit une augmentation de la température corporelle d’environ 0,3°C. Ainsi, les rapports sexuels doivent donc être évités entre le troisième jour de l’augmentation de la température, et jusqu’au début des règles. Malgré une rigueur dans les mesures de la température, cette méthode n’est cependant pas sûre à 100 %.
- La méthode « sympto-thermique-perméabilité de la glaire cervicale » se traduit par une mesure des modifications de la glaire cervicale, en plus de celle du corps au repos. En période de fécondité, cette glaire est sous la forme filamentaire. De plus, grâce à la palpation du col de l’utérus, il est possible d’identifier une période fertile, d’une période non fertile. En effet, dans le premier cas, le col est souple. Dans le second, il est dur.
- La méthode du calendrier Ogino est basée sur une formule mathématique, calculant les jours de fertilité, sur une base de six à douze cycles menstruels. Cependant, le gynécologue à l’origine de cette méthode : F.Ogino témoigne tout de même d’une fiabilité minime quant à cette contraception.
Alors, fiabilité et méthodes hormonales ou faillibilité et méthodes naturelles … C’est à chacune de faire le « bon choix » !
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Delphine.W., Ergonome Spécialisée en Santé au Travail.