Nombreuses sont les personnes qui pensent que l’activité physique peut impacter le fonctionnement du cœur. Les chercheurs des universités de Munich (Allemagne) et de Trondheim (Norvège) démontrent le contraire. Santé sur le Net fait le point.
L’insuffisance cardiaque
A savoir ! Le cœur est un organe vital. Son fonctionnement est comparable à celui d’une pompe, permettant la distribution de sang gorgé en oxygène, à l’ensemble de l’organisme. Il est constitué de deux ventricules et de deux oreillettes.
L’insuffisance cardiaque est l’une des causes principales de décès au sein des pays industrialisés. Elle est définie comme une atteinte du myocarde (le muscle cardiaque), altérant alors sa capacité à envoyer du sang et de l’oxygène dans les tissus et organes de l’organisme. Le pronostic vital relatif à l’insuffisance cardiaque est jugé « engagé ».
Cette anomalie cardiaque est généralement traitée par des médicaments, voire par l’implantation d’un Pacemaker. Ce dernier permet d’optimiser la contraction du muscle cardiaque.
Bien que depuis quelques années des scientifiques aient déjà démontré que l’activité physique pouvait avoir des effets bénéfiques sur des anomalies cardiaques, la pratique d’exercices physiques a longtemps été considérée comme étant néfaste pour ces pathologies, de peur de les aggraver davantage.
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L’activité physique, la solution ?
Au travers d’une étude conduite entre 2009 et 2014, dans 9 centres de recherche européens, et publiée dans le journal « The American Heart Association », des chercheurs se sont penchés sur les effets de l’activité physique sur le fonctionnement du cœur. Les 261 patients de l’étude atteints de défaillances cardiaques ont été divisés en 3 groupes :
- Un entraînement fractionné de haute intensité (alternance de périodes d’efforts courtes et intenses et de périodes de repos) ;
- Un entraînement modéré, mais continu ;
- Les recommandations d’exercice régulier.
L’ensemble des participants ont été suivis 12 semaines dans ces conditions. Cette première phase de l’étude se déroulant correctement, les trois groupes ont alors bénéficié de conseils et de recommandations afin de continuer à réaliser, de manière autonome et durant 9 mois, l’activité physique, pratiquée au cours de la première phase.
Les résultats révèlent que les participants ayant bénéficié d’un suivi régulier dans leur pratique sportive, ont plus d’effets bénéfiques que les patients n’ayant reçu que de simples recommandations. L’un des chercheurs précise que l’équipe a même pu observer une diminution de la taille du ventricule gauche, ainsi qu’une meilleure fonction de « pompage » du cœur.
Les chercheurs ont également confirmé que la pratique d’une activité physique, d’intensité modérée, était bénéfique pour les patients atteints d’une déficience systolique (contraction du myocarde).
A savoir ! La fonction de pompage associée au cœur est une succession de systoles et de diastoles. La systole permettant la contraction du muscle et l’éjection du sang depuis le cœur vers les organes, et la diastole entrant en jeu dans la relaxation du myocarde et dans son remplissage en sang.
Ils précisent qu’une activité physique d’intensité modérée peut s’apparenter à une centaine de pas par minute (soit 3 000 pas en 30 minutes). Cependant, les exercices physiques de trop forte intensité sont déconseillés, pour cette catégorie de patients.
Enfin, les bénéfices associés à la pratique d’exercices physiques réguliers pour les patients atteints de pathologies cardiaques se traduisent, entre autres, par une meilleure endurance, une augmentation des apports en oxygène, une diminution de la pression artérielle, un meilleur fonctionnement du muscle cardiaque ainsi qu’une diminution du risque d’infarctus ou d’accident vasculaire cérébral (AVC).
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Delphine W., Ergonome spécialisé en Santé au Travail
Source :
3,000 steps in 30 minutes improves the prognosis for heart failure, study suggests. Supervised exercise training helps patients with heart failure. Øyvind Ellingsen and al., Technical University of Munich (TUM), ScienceDaily, 21 février 2017.
Merci, beaucoup pour cette article
Oui merçi de ces conseils, sportif de tout temps, c’est vélo d’appartement (30 a 40 mn presque chaque jour, exercices de respiration et gestuelle de judo -karaté, pour moi indispensable et sans problèmes, alors les médicaments ………
j,ai un pace maker et depuis 2 jours un un piscement dans le dos vis a vis de mon pace maker
Bonjour,
Merci de votre témoignage.
Nous vous souhaitons une agréable fin de journée.
L’équipe Santé sur le Net
Après la pose d’un pacemaker à droite, celui posé a gauche a été retiré suite à une infection. Ce pacemaker à gauche a été posé il y a deux mois et j’ai toujours une douleur vive proche de l’appareil et je ne peux pas lever le bras complètement.
Je n’avais pas eu ce problème à gauche.
Est-ce normal? Merci de votre réponse.
Après la pose d’un pacemaker à droite, celui posé a gauche a été retiré suite à une infection. Ce pacemaker à gauche a été posé il y a deux mois et j’ai toujours une douleur vive proche de l’appareil et je ne peux pas lever le bras complètement.
Je n’avais pas eu ce problème à gauche.
Est-ce normal? Merci de votre réponse.
Bonjour.
Nous vous invitons à en discuter avec votre cardiologue ou votre médecin traitant qui sauront répondre à toutes vos questions suite à cette opération.
Bonne journée,
L’équipe Santé sur le Net.
Bonjour,
Comment expliquer les douleurs là où se trouve le pacemaker et la difficulté à lever le bras ?
Est-ce systématique ou bien certains patients n’ont pas de douleurs ?
Est-ce que la personne qui refuse de se faire poser un tel dispositif prend des risques ? Pourquoi lui imposer pour qu’elle puisse subir une anesthésie locale pour une opération de la cataracte alors que, j’imagine, pour la pose du pacemaker, il faudra, de toutes façons avoir recours à une anesthésie locale (sans pacemaker ?…
Merci pour vos réponses
Véronique pour Paul
Bonjour,
Comment expliquer les douleurs là où se trouve le pacemaker et la difficulté à lever le bras ?
Est-ce systématique ou bien certains patients n’ont pas de douleurs ?
Est-ce que la personne qui refuse de se faire poser un tel dispositif prend des risques ? Pourquoi lui imposer pour qu’elle puisse subir une anesthésie locale pour une opération de la cataracte alors que, j’imagine, pour la pose du pacemaker, il faudra, de toutes façons avoir recours à une anesthésie locale (sans pacemaker ?…
Merci pour vos réponses
Véronique pour Paul
Bonjour, il est normal de ressentir une gêne dans les semaines qui suivent la pose du pacemaker. Mais si celle-ci perdure, vous devez en parler à votre médecin traitant ou à votre cardiologue.
Le pacemaker est indiqué en cas du trouble du rythme cardiaque, en particulier la bradycardie (diminution du rythme cardiaque). Vous pouvez toujours demander un deuxième avis pour valider les bénéfices et les risques à la pose d’un tel appareillage.
Nous ne connaissons pas le dossier médical de la personne devant subir une opération de la cataracte. Cependant, l’opération de la cataracte nécessitera effectivement une anesthésie locale, tout comme l’opération pour la pose d’un pacemaker. De plus, il n’y a aucune contre-indication à l’opération de la cataracte pour une personne avec un pacemaker.
Nous vous souhaitons une bonne journée,
L’équipe Santé sur le Net
Puis-je faire de la Gymnastique 3ème âge après la pose d’un pacemaker ?
Bonjour,
Merci de faire confiance à Santé sur le Net pour trouver des informations sur votre santé. Nous ne sommes pas en mesure de répondre à votre question. Seul un médecin ayant pris connaissance de l’intégralité de votre dossier médical pourra vous répondre. Nous vous invitons à vous rapprocher de votre médecin.
Nous vous souhaitons une bonne journée.
L’équipe Santé sur le net.
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