Le paludisme, aussi appelé « malaria », est une maladie que l’on retrouve partout dans le Monde. Cette pathologie aux conséquences souvent obscures voire ignorées du grand public est sous le feu des projecteurs de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l’occasion de la journée internationale du 25 avril 2017.
Le paludisme, une maladie cosmopolite …
Le paludisme est la conséquence de la transmission d’un parasite (Plasmodium), via une piqûre d’un moustique femelle (du type Anophèle), lui-même infecté. Il cause près de 400 000 décès par an dans le monde.
La prévalence (nombre de nouveaux cas de la maladie, parmi la population étudiée) est inégale et dépend de la zone géographique. L’Afrique subsaharienne est particulièrement touchée par la maladie : avec près de 90 % des cas de paludisme.
La guérison de cette pathologie est possible. Néanmoins, dans les cas les plus graves, le paludisme peut s’avérer fatal. Au niveau mondial, la prévalence de la maladie diminue chaque année. Elle a notamment baissé d’un peu plus de 20 % entre 2010 et 2015. Des efforts restent néanmoins encore à faire, dans le but de l’éradiquer définitivement.
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En savoir un peu plus sur le paludisme …
Les principaux symptômes du paludisme sont : une fièvre plus ou moins importante, des céphalées (maux de tête), des frissons ou encore des vomissements. Ces signes cliniques se développent, généralement, plus d’une semaine après la piqûre.
Chez l’enfant, les symptômes sont plus graves : anémie (déficience en globules rouges), déficiences respiratoires ou encore atteintes cérébrales.
Le diagnostic ainsi qu’une prise en charge médicamenteuse précoce permettent de diminuer la gravité liée aux symptômes de la maladie.
Le paludisme étant une pathologie transmise par un moustique femelle infecté, se trouvant le plus généralement dans les pays au climat chaud, il est souvent considéré comme étant une « maladie du voyageur ».
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Prévenir le paludisme
Un voyage de prévu ? Des solutions et des moyens de prévention existent ! Parmi ceux-ci :
- Se renseigner sur la zone géographique ainsi que sur les conditions médicales du pays ;
- Dans le cadre d’une zone endémique, en informer son médecin et utiliser un antipaludique ;
- Bien se couvrir afin d’éviter tout risque de piqûre ;
- Dormir sous une moustiquaire ;
- Prévoir et utiliser des répulsifs pour insectes.
Dans le cadre de cette journée mondiale de lutte contre le paludisme, la prévention, mais également le soutien de la recherche sont incontournables. Les points soulignés par l’OMS sont donc de :
- mieux informer pour mieux protéger la population du risque de contracter la maladie ;
- poursuivre les recherches pour trouver un vaccin ou de meilleurs traitements.
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Delphine. W., Ergonome spécialisée en Santé au travail.
– National Institute of Allergy and Infection Disease. Malaria. NIH. Consulté le 19 avril 2017.
– Paludisme.OMS. Décembre 2016.
Bonjour ,je suis en Haïti ,je souhaite vivement que les instances concerne , prennent plus d,initiative ,pour contrôler le malariae ,merci pour vos efforts conjuguer.
Merci d’avoir nous éclaircir le minimum des informations
Bonjour Ben,
De rien. C’est avec plaisir !
Très Bonne Journée
L’équipe santé sur le net
Bonjour à vous,
Je souhaite vivement que cette maladie soit éradiquée dans tout le monde entier car elle est très mortelle. En effet, chaque année, je suis atteint par le malaria et cela me fatigue. Si il y’a un moyen pour le traiter, je souhaite encore que vous m’aidiez à guérir cette maladie.
Bonjour,
Merci de faire confiance à Santé sur le Net pour trouver des informations sur votre santé. Merci de partager votre opinion.
Nous vous souhaitons une bonne journée.
L’équipe Santé sur le net.
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