La cloche sonne l’heure de la rentrée scolaire. Les enfants rentrent chez eux avec de nombreux papiers administratifs à remplir, dont celui concernant leur santé. Santé-sur-le-net fait le point des bilans de santé nécessaires pour rentrer du bon pied.
Examens et vaccins : l’enfant est-il à jour ?
L’Etat préconise un certain nombre d’examens et de vaccins entre la naissance et la sixième année de vie des enfants. Ceux-ci doivent impérativement être réalisés avant la rentrée pour que l’enfant soit pris en charge et accepté dans un établissement public (crèche, maternelle, ou école). Ainsi, 20 examens sont exigés lors de cette période pour :
- Suivre le développement de l’enfant ;
- Surveiller les aptitudes psychomotrices ;
- Surveiller l’état psychologique de l’enfant ;
- Dépister de façon précoce les anomalies ou les déficiences ;
- Réaliser les vaccins.
Concernant les vaccins, ils doivent être réalisés obligatoirement pour trois maladies : la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (le vaccin connu sous le nom de DTP ou DTPolyo, correspond à ces trois pathologies). Si ces vaccins ne peuvent pas être réalisés, l’école demandera un certificat de contre-indication médicale pour en expliquer les raisons. D’autres vaccins, comme celui contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (surnommé ROR) et celui contre l’hépatite B, sont vivement conseillés mais ne sont pas exigés lors de la rentrée.
A savoir ! Si dans le cadre d’un stage ou de ses études, un enfant ou un adolescent est amené à partir dans une zone à risque de contamination, des vaccins supplémentaires seront alors exigés.
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L’école et l’éducation « santé » des enfants
Dès la rentrée, les établissements scolaires jouent un rôle primordial dans l’éducation des enfants sur les sujets concernant la santé. Tout d’abord, en grande section maternelle ou au CP, un bilan de santé gratuit est effectué pour chaque enfant. Cela permet de repérer d’éventuels signes qui peuvent entraîner des difficultés d’apprentissage : problèmes visuels, auditifs ou de langage. La présence d’un parent est vivement recommandée. D’autres évaluations peuvent être réalisées au cours de l’année scolaire.
Par ailleurs, plusieurs campagnes de prévention et de sensibilisation sont organisées, une ou plusieurs fois par an.
1. Dès l’école primaire, les enfants bénéficient d’une éducation nutritionnelle et d’un programme de lutte contre l’obésité ;
2. A l’école, ils apprennent également les bonnes pratiques d’hygiène ;
3. Au collège et au lycée, des campagnes de sensibilisation sur les dangers du tabac, de l’alcool et des drogues sont organisées ;
4. Une prévention contre les maladies sexuellement transmissibles et un apprentissage sur « un comportement responsable, dans le respect de soi et des autres », est également réalisée plusieurs fois par an ;
5. Des cours de secourisme forment les élèves à maîtriser les gestes de premiers secours.
La rentrée scolaire approchant à grand pas, il est donc temps de faire un bilan de santé pour les enfants. Si l’Etat exige que des examens médicaux particuliers soient réalisés pour accepter l’enfant dans le système scolaire, il oblige également les établissements scolaires à lui fournir une éducation « santé ». Ainsi, tout au long de son parcours scolaire, l’enfant reçoit des évaluations médicales et est sensibilisé à divers sujets de santé, jugés importants.
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Simone VA., rédactrice.
La santé des élèves, Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, consulté le 26 août 2016.
Santé de l’enfant, Service Public, consulté le 26 août 2016.
Santé à l’école primaire, Service Public, consulté le 26 août 2016.