En cette semaine nationale du rein, du 3 au 10 mars 2018, des stands d’informations, des colloques et des lieux de dépistages anonymes et gratuits sont déployés sur tout l’Hexagone. Ce dépistage (test urinaire), dans les hôpitaux ou cliniques, permet d’orienter de nombreuses personnes vers leur médecin et, dans 10% des cas, une consultation avec un néphrologue s’avère indispensable. Ces campagnes de dépistage représentent un enjeu de santé publique quand on sait qu’un tiers des personnes souffrant d’insuffisance rénale chronique se font diagnostiquer trop tardivement et doivent alors être dialysées en urgence. Focus sur la thématique de cette année 2018 et retour sur quelques conseils pour prendre soin de ses deux organes vitaux !
Semaine nationale du rein : les femmes à l’honneur en cette année 2018
Cette année la thématique est intitulée » Le rein et la santé de la femme « .
Ainsi, France rein (anciennement FNAIR pour Fédération Nationale d’Aide aux Insuffisants Rénaux) et la Fondation du rein organisent des rencontres et des conférences sur ce sujet.
Même si la femme est moins touchée que l’homme par l’insuffisance rénale (40% pour les femmes contre 60% pour les hommes), elles doivent faire face à :
- Une perturbation de leur fertilité ;
- Des risques de complications importantes pendant la grossesse si elles sont dialysées ou greffées.
De plus, la femme est davantage sensible aux infections urinaires et certaines d’entre elles peuvent conduire, dans 1% à 2% des cas, à la survenue d’une insuffisance rénale chronique par le biais d’un calcul d’infection.
Lire aussi – Peu d’efficacité des anti-inflammatoires (AINS) sur les infections urinaires
Prendre soin de ses reins au quotidien
Les reins sont des filtres qui éliminent les déchets du sang. Des déchets pouvant devenir toxiques s’ils restaient dans la circulation sanguine.
Comme l’eau permet au rein de diluer ces déchets pour les éliminer sous forme d’urine, boire de l’eau est un réflexe essentiel qui protège cet organe filtreur.
Les apports journaliers en eau devraient être de 1,5 litres apportés par les boissons (café, thé, eau) et 600 mL par l’alimentation.
Boire de l’eau permet notamment de :
- Diluer les urines ;
- Eviter le risque de formation de calculs rénaux ;
- Eviter la survenue d’infection urinaire.
En cas d’infections urinaires à répétition (comme la cystite ) ou la présence de calculs, il faut rincer les voies urinaires et boire donc environ 2 litres d’eau par jour.
Cependant, pendant une colique néphrétique, déclenchée par un calcul urinaire ou plus rarement par un rétrécissement ou tumeur au niveau de l’uretère, il faut limiter sa consommation d’eau pour éviter de mettre les reins sous tension et aggraver la douleur.
Enfin, lorsque vous souffrez d’insuffisance rénale chronique, boire 1,5 litre d’eau est suffisant. Boire une trop grande quantité d’eau pourrait entrainer des oedèmes et de l’hypertension artérielle, car le rein a perdu sa capacité de concentration et d’excrétion.
Pour prendre soin de ses reins, il est aussi vivement conseillé d’avoir une alimentation saine et équilibrée (pas trop riche en protéines et en graisses), de ne pas fumer et de ne pas manger trop salé. En effet, le sel favorise l’hypertension artérielle qui, au fil du temps, endommage les vaisseaux des reins.
De plus, il faut se méfier de certains médicaments (anti-inflammatoires non stéroïdiens et les antiacides) altérant la fonction rénale en cas de consommation régulière.
Enfin, il ne faut pas hésiter à réaliser régulièrement des dépistages (bandelettes urinaires, analyses urinaires et sanguines) pour s’assurer que sa fonction rénale est intacte.
Et surtout, consulter rapidement son médecin traitant si certains troubles apparaissent (douleurs des reins ou du système urinaire, coloration des urines etc…).
Gardons à l’esprit que l’atteinte rénale est très souvent silencieuse.
Lire aussi – Infections urinaires : cranberry, un mythe?
Julie P., Journaliste scientifique
– Boire de l’eau et protéger ses reins. Fondation du Rein. Consulté le 8 mars 2018.
J’ai mon fils ager de 11ans, depuis février 2016 il avait Purpura rhumatoïde. Il est guéri mais il a toujours hématurie, et cette semaine il a protéines +dans les urines. J’ai fait le BCUE=absence d’infection urinaire . Que dois je faire ! !
Il mon demandé de faire le C3. Orienter moi s’il vous plaît. Maman de Ânes d’Alger ☺
J’ai mon fils ager de 11ans, depuis février 2016 il avait Purpura rhumatoïde. Il est guéri mais il a toujours hématurie, et cette semaine il a protéines +dans les urines. J’ai fait le BCUE=absence d’infection urinaire . Que dois je faire ! !
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