Il a largement été démontré que la pratique d’une activité physique régulière est bénéfique dans le maintien d’un bon état de santé général : on parle alors de prise en charge du cancer ou prévention primaire.
Des études ont été plus loin… En effet, l’activité physique serait également bénéfique dans la prévention secondaire et tertiaire, que ce soit dans le cadre d’un état de santé dégradé ou pathologique.
L’activité physique sur prescription pour la prise en charge du cancer
Depuis le 26 janvier 2016, une loi introduit la possibilité pour les professionnels de santé de prescrire une activité physique adaptée dans le cadre de certaines pathologies. En effet, des bienfaits ont été démontrés dans le cadre de l’amélioration des conditions physiques et psychologiques de certains patients. Ces constats concernent également les cancers.
L’Institut National du Cancer (Inca) introduit alors cette notion au sein d’un rapport publié en mars 2017. Les professionnels de santé de cet Institut préconisent la prescription d’une activité physique adaptée, dans la prise en charge oncologique (du cancer).
Au sein de ce rapport, sont recensés un certain nombre de bénéfices :
- La prévention des éventuelles dégradations physiques : renforcement des capacités cardiovasculaires, respiratoires ainsi que musculaires ;
- Le maintien d’une forme physique et psychologique pour le patient ;
- La diminution de la fatigue ;
- L’amélioration de la qualité de vie ;
- Une meilleure tolérance des traitements contre le cancer, pouvant être plus ou moins bien supportés par les patients ;
- Une amélioration de l’espérance de vie ;
- Le risque de récidive de cancer réduit.
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Une activité physique précoce, dans le parcours de soins, pour des bénéfices plus visibles !
Ce rapport souligne également les bénéfices d’autant plus visibles dans le cadre de la mise en place d’une activité physique adaptée, au début du parcours de soins.
Cette activité physique, variable et adaptée d’un patient à un autre, se doit alors d’être prescrite au plus tôt dans la prise en charge du patient. Elle se doit également de s’étendre sur l’ensemble de la durée du traitement et être poursuivie après guérison afin d’éviter tout risque de récidive.
Enfin, les auteurs appuient le rôle important des professionnels de santé dans l’information et la prévention des risques liés au cancer et des bénéfices relatifs à la pratique physique adaptée.
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Delphine.W., Ergonome spécialisée en Santé au Travail.