Cinquième vague, variant omicron, partir en voyage redevient compliqué !

La cinquième vague épidémique de la Covid-19 en Europe et la diffusion dans le monde du nouveau variant préoccupant omicron sont depuis quelques jours à l’origine de nouvelles recommandations visant la propagation du virus, en France comme à l’étranger. Chaque pays instaure de nouvelles règles d’entrée et de sortie de ses frontières et la France n’échappe pas à la règle. Pour quitter le pays pendant les fêtes de fin d’année, il faudra penser à bien se renseigner sur ces nouvelles recommandations.

De nouvelles recommandations pour les voyageurs

Face à la propagation du nouveau variant omicron et alors que l’Europe fait face à la cinquième vague de l’épidémie de la Covid-19, chaque pays instaure de nouvelles recommandations à ses frontières. En France, ces nouvelles recommandations sont entrées en vigueur le 4 décembre 2021 et concernent à la fois les personnes sortant du territoire et celles qui y entrent.

Désormais, toute personne âgée de plus de 12 ans doit présenter un test de dépistage négatif, test PCR ou antigénique, pour entrer en France. Selon le pays d’origine, la durée de validité du test varie de 24h à 48h. Y échappent néanmoins les personnes ayant un schéma vaccinal complet et arrivant d’un pays de l’Union Européenne, de certaines principautés européennes, ou encore de Suisse ou d’Islande.

Variant omicron : des pays rouge écarlates à risque majeur

Parallèlement, pour limiter la propagation du nouveau variant omicron, les différents pays du monde, jusque-là classés en trois catégories, en se basant sur plusieurs indicateurs sanitaires, se voient ajouter une nouvelle catégorie « rouge écarlate » :

• Les pays verts, comme le Canada ou les pays de l’Union Européenne, sont considérés comme des pays où le SARS-Cov2 ne circule pas activement et où aucun variant préoccupant n’est recensé ;
• Les pays oranges, comme la Chine ou les USA, présentent une circulation active mais maîtrisée du virus, sans diffusion de variants préoccupants ;
• Les pays rouges, comme la Russie ou le Brésil, dans lesquels le virus circule activement et où sont présents des variants préoccupants ;
• Les pays rouges écarlates, comme l’Afrique du sud ou l’île Maurice, où le virus circule de manière très active et où sont découverts des variants très préoccupants.

Cette classification évolue rapidement en fonction de la situation sanitaire, et il donc vivement recommandé de consulter cette liste quelques jours avant le voyage sur le site dédié du gouvernement : www.gouvernement.fr/info-coronavirus.

Bien se renseigner avant de partir

Selon les pays de départ et d’arrivée, les formalités de passage aux frontières, les documents à présenter, la nécessité d’un test de dépistage et la durée de validité de ce test, mais aussi l’imposition d’une quarantaine peuvent varier. En toute logique, il est très fortement déconseillé de se rendre dans un pays rouge ou rouge écarlate pour passer les fêtes de fin d’année, à moins d’un motif impérieux. A nouveau, la liste des situations pouvant être considérées comme un motif impérieux peut varier selon les pays.

En France, tous les vaccins contre la Covid-19 ne peuvent pas permettre de justifier d’un schéma vaccinal complet. Seuls les vaccins reconnus par l’Agence Européenne du Médicament sont valides, c’est-à-dire les vaccins distribués par Pfizer, Moderna, AstraZeneca/Vaxzevria/Covishield et Johnson & Johnson.

À savoir ! Renseignez-vous bien sur vos destinations. Car par exemple, pour les autorités américaines le schéma vaccinal des personnes rétablies de la covid-19 et ayant reçu qu’une seule de dose de vaccin n’est pas reconnu. Il faudra donc obligatoirement 2 doses sauf pour Janssen. »

A l’approche des fêtes de fin d’année, l’inquiétude grandit par rapport à l’évolution de la situation sanitaire et en particulier sur le risque de propagation du variant omicron. Les formalités sanitaires aux frontières pourraient encore être renforcées si les indicateurs sanitaires évoluent défavorablement dans les jours qui viennent.

Estelle B., Docteur en Pharmacie