La peau des nourrissons est très sensible, c’est une réalité physiologique que l’on peut difficilement ignorer en tant que parents. Les situations qui déclenchent des formes de réactions cutanées, chez ces très jeunes enfants, sont multiples. Une attention particulière doit donc leur être quotidiennement accordée. Santé sur le Net vous aide à y voit plus clair et vous fournit de petites astuces pour bien préserver l’enveloppe corporelle de votre enfant, et ce, dès la naissance !

Quand la peau des nourrissons est perturbée par certains agents extérieurs…

Quelques semaines après la naissance, la peau du nourrisson ne produit plus de sébum (film huileux sécrété naturellement par la peau pour maintenir son hydratation) et ses glandes sébacées (glandes situées dans l’épiderme, au niveau de la base de chaque poil humain) ne se réactiveront qu’à l’adolescence. Ainsi, le film hydrolipidique est plus fin et donc moins performant pour protéger la peau.

Le degré de fragilité de la peau de son bébé, lié à son immaturité, donne alors souvent lieu à un risque plus important de déshydratation (favorisant l’irritation), de sensibilité aux affections ainsi qu’une réaction plus vive aux agressions extérieures environnantes.

95 % des nouveau-nés auraient déjà rencontré une lésion cutanée lors de leur première année de vie (telles que des croûtes de lait, un érythème fessier (rougeurs), des grains de milium (petits boutons blancs cutanés survenant surtout au niveau du visage, etc).

Or, quand la peau des nourrissons est déjà fragilisée, les répercussions du chaud et du froid peuvent aggraver son état et laisser place à des irritations beaucoup plus récurrentes, voire même à l’installation de maladies cutanées plus graves. De ce fait, afin de prévenir et limiter ces dangers, la connaissance des facteurs pouvant être susceptibles de les déclencher semble être pertinente à recevoir, surtout dans le cas de ces sujets très vulnérables.

Les différents facteurs responsables de troubles cutanés infantiles, sont les suivants :

Mécaniques : matières synthétiques de certains vêtements, barbe de papa ;
Chimiques : détergent, savons, eau calcaire ;
Climatiques: chauffage, vent, froid, humidité.

L’hypersensibilité à laquelle ces jeunes enfants sont confrontés, aboutit, dans la majorité des cas, à des rougeurs (72%), une sécheresse (67%), ou des signes moins repérables par l’entourage comme des démangeaisons (38%) ou des picotements internes (25%).

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Comprendre la peau de son bébé pour mieux en prendre soin

Si les termes sensibilité, sécheresse ou atopie de la peau portent souvent à confusion, ils sont pourtant associés à des symptômes cliniques bien différents.

Là encore, pouvoir distinguer une peau sensible d’une peau sèche ou atopique permettra ainsi aux parents de sélectionner le bon produit, avec une tolérance optimale et adaptée, sur le type de peau en question.

Il existe différents signes cliniques pour discerner ces types cutanés :

La peau sèche est particulièrement rugueuse avec une fine desquamation, elle peut peler occasionnellement.
La peau à tendance atopique présente un prurit, des plaques rouges, des squames avec une alternance de poussées d’eczéma et d’accalmies, le microbiote est désorganisé.
La peau très sensible est sèche, elle surréagit aux différents stress par des crises de rougeurs et de démangeaisons qui peuvent durer plusieurs minutes ou plusieurs heures. Elle doit donc être rapidement apaisée via des produits spécifiques pour soulager l’inconfort.