Pratiquer une activité physique régulière est indispensable dans le maintien d’une bonne hygiène de vie et d’un bon état de santé général. Il n’en demeure pas moins que la prise de certains médicaments n’est pas toujours compatible avec la pratique de sports. En effet, la prise de certains traitements pourrait entraîner des douleurs articulaires, musculaires, et autres effets indésirables, combinés à la pratique sportive, Santé sur le Net mène l’enquête.
Médicaments et baisse des performances, il faut en parler !
Lors de la prise d’un traitement, il est indispensable de faire part à son médecin si un quelconque changement apparaît (douleurs, baisse ou augmentation des performances, sensation de soif excessive, etc.), et de consulter la notice pour prévenir certains de ces effets indésirables.
Des études ont montré que les interférences entre traitement thérapeutique et pratique sportive concernaient davantage les sportifs de haut niveau, ou les personnes pratiquant des sports risqués comme la plongée ou l’escalade. Ces interférences provoqueraient une baisse des performances du sportif. Mais, prise de médicaments et pratique sportive sont-ils vraiment compatibles… ?
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Quels médicaments pour quels effets indésirables ?!
Santé sur le Net a mené l’enquête, et voici les conclusions :
- Ceux entraînant des troubles digestifs
Ces troubles sont associés à des nausées, des diarrhées, des maux d’estomac, etc. Des symptômes qui peuvent même parfois passer presque inaperçu dans la vie quotidienne puisque qu’ils peuvent durer quelques heures comme quelques jours. Ils peuvent néanmoins se trouver très gênant en période de compétition, et compromettre les performances du sportif. Ces médicaments, aux effets indésirables, sont largement retrouvés : antiinflammatoires, antalgiques, aspirine, anticoagulants, et bien d’autres.
- Ceux entraînant des problèmes de coagulation sanguine
Certains traitements pris dans le cadre de problème de coagulation sanguine, peuvent se révéler très problématique avec la pratique de sports brutaux tels que le rugby et les sports de combat. En effet, les personnes pratiquant ces sports doivent porter une attention particulière en cas de saignements importants pour éviter l’hémorragie.
- Ceux entraînant des déficiences visuelles
Il s’agit notamment des traitements antidépressifs, des antihistaminiques, de quelques antipsychotiques ou encore des antiparkinsoniens.
- Ceux entrainant vertiges, troubles de l’équilibre et étourdissements
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les traitements contre l’hyper-tension, ou encore contre l’épilepsie peuvent entraîner ce type de troubles. Ils sont alors à considérer avec précautions dans la pratique de nombreux sports.
S’ajoute à ceux-là, les médicaments induisant une diminution de la vigilance, des difficultés de concentration ou encore des douleurs au niveau des pieds et des mains. L’Agence Française de sécurité sanitaire des produits de santé a notamment mis en place des pictogrammes visant la prévention, sur l’emballage des médicaments impactant la vigilance.
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Sport et prise de médicaments
Plus important encore, dans le cadre de la pratique sportive, les médicaments pouvant engendrer des problèmes musculaires et tendineux :
- Des crampes
Les antibiotiques, les diurétiques ou encore les traitements contre l’excès de cholestérol entre autres provoque ce trouble musculo-squelettique, qui se manifeste par des contractions musculaires involontaires plus ou moins douloureuses.
- Des tendinites, des douleurs musculaires et articulaires
Les antibiotiques (de la famille des quinolones) sont aussi à risque d’augmenter L’apparition de douleurs musculaires et/ou articulaires.
- Diminution de l’activité de l’organisme et du tonus musculaire
L’association somnifères ou anxiolytiques et pratique sportive, risquerait de développer ces effets secondaires.
A savoir ! Les antibiotiques de la famille des quinolones sont largement prescrits dans le cadre d’infections urinaires, génitales, intestinales, etc.
Ces conséquences relatives à la prise de certaines molécules médicamenteuses ne doivent pas être négligées dans le cadre d’une pratique sportive conséquente. Il est alors important de bien prendre connaissance de la notice d’utilisation de chaque médicament prescrit avec ou sans ordonnance. Enfin, si une baisse importante des performances est remarquée, la discussion avec son médecin est alors nécessaire.
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Delphine W., Ergonome spécialisé en Santé au Travail
Bonjour
Je suis depuis 14 ans sous neuroleptique et régulateur d’humeur depuis 4 mois. J’ai aussi de l’alprazolam en cas de besoin. J’ai pris 50 kilos… Et j’ai notamment pris du poids ces derniers temps avec le régulateur. Le problème est quand je fais une activité sportive prolongée je ne tiens pas du tout. Trop de fatigue générale et de la nervosité. Je ne suis pas du tout une sportive, mais le peu que je puisse faire me paraît impossible. Je vous avoue être dans l’impasse et ne plus supporter tant sur le plan physique que psychologique. Merci de votre écoute.
Bonjour,
Merci de faire confiance à Santé sur le Net pour trouver des informations sur votre santé. Merci d’avoir partagé votre expérience.
Nous espérons que votre situation s’améliorera et nous vous laissons témoigner de cette expérience sur le forum si vous pensez que cela pourrait aider d’autres patients qui se retrouveraient dans votre cas.
Nous vous souhaitons une très bonne journée !
L’équipe Santé sur le net.
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