Face à la pandémie de Covid-19 qui frappe actuellement le monde, les scientifiques et les médecins se mobilisent pour tenter de trouver au plus vite un traitement efficace contre le coronavirus. Mis en place en seulement quelques semaines, l’essai clinique européen Discovery a débuté la semaine dernière, pour tester en premier lieu quatre modalités de traitement. Cet essai devrait inclure 3 200 patients au total, dont 800 patients français.
Un essai clinique européen face à l’épidémie de coronavirus
L’essai clinique européen Discovery, coordonné par l’INSERM, a pour objectif d’évaluer l’efficacité de quatre traitements potentiellement actifs sur l’infection par le Covid-19. Initialement, les pays participant à cet essai sont les suivants :
- La France ;
- Le Royaume-Uni ;
- La Belgique ;
- Les Pays-Bas ;
- L’Espagne ;
- Le Luxembourg.
D’autres pays pourraient rejoindre l’essai au fur et à mesure de l’évolution de l’épidémie.
À savoir ! D’autres essais cliniques sont en cours dans le monde, pour évaluer les mêmes traitements ou d’autres médicaments potentiellement actifs sur le Covid-19
Au total, l’essai devrait inclure au moins 3 200 patients, dont 800 patients français, atteints de formes sévères de l’infection par le coronavirus.
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Quatre modalités de traitements testées
Dans cet essai clinique, quatre stratégies thérapeutiques seront évaluées dans un premier temps et comparées avec les traitements standards :
- Les soins standards ;
- Les soins standards plus remdesivir (un médicament antiviral testé contre le virus Ebola) ;
- Les soins standards plus lopinavir et ritonavir (des médicaments utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH ;
- Les soins standards plus lopinavir, ritonavir et interféron béta (un médicament immunomodulateur utilisé dans les infections virales et dans certaines pathologies auto-immunes) ;
- Les soins standards plus hydroxychloroquine (un médicament antipaludéen, également utilisé dans le traitement du lupus.)
Ces médicaments n’ont pas été choisis au hasard. Ils sont classés sur la liste des traitements expérimentaux classés prioritaires par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En effet, ils sont cités dans des études scientifiques portant sur des coronavirus proches du Covid-19, comme le SARS ou le MERS.
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Un essai clinique qui s’adapte en temps réel en fonction des résultats
De plus, l’essai clinique Discovery est un essai adaptatif, c’est-à-dire qu’il permet très rapidement :
- D’exclure des traitements qui se révéleraient inefficaces ou qui seraient mal tolérés ;
- De rajouter de nouveaux traitements qui pourraient être potentiellement efficaces sur le Covid-19.
Initialement, cinq hôpitaux français participeront à l’essai clinique, Paris (Hôpital Bichat AP-HP), Lille, Nantes, Strasbourg et Lyon. Progressivement, en fonction de l’évolution de l’épidémie, d’autres établissements de santé pourraient rejoindre l’essai. Les données recueillies permettront rapidement d’obtenir des données précieuses, qui viendront compléter celles de l’essai clinique international Solidarity, coordonné par l’OMS.
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Estelle B., Docteur en Pharmacie
– Lancement d’un essai clinique européen contre le Covid-19.Communiqué de Presse. INSERM. Consulté le 28 mars 2020.
Bonsoir, bon courage à vous , je souhaite vraiment être à vos côtés bénévolement,je suis biologiste , disponible toute la semaine (région lyonnaise) ,
Bonjour,
Nous vous remercions pour m’intérêt dont vous témoignez pour notre site et nous vous remercions également pour votre proposition.
Bonne journée.
L’équipe Santé sur le Net
Dedec75005
Bonjour
En fait cet essai coordonné par l’Inserm (qui est dirigé par Monsieur Yves Levy (Mari de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzin) est très suspect.
La nomination de Yves Lévy, à la tête de l’INSERM fut fortement critiquée (même par le Lancet) en raison d’un conflit d’intérêts évident découlant de ses liens étroits avec l’industrie vaccinale. Ceci au moment où son ministre d’épouse imposait 11 vaccinations obligatoires, une mesure sans utilité médicale convaincante pour la plupart de ces vaccins rendus obligatoires.
Lorsqu’on sait que le Professeur Raoult a claqué la porte de l’INSERM et qu’il fait l’apologie de l’ hydroxychloroquine, on comprend que l’objectivité de cet essai sera sans doute contestable
Dedec75005
Bonjour
En fait cet essai coordonné par l’Inserm (qui est dirigé par Monsieur Yves Levy (Mari de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzin) est très suspect.
La nomination de Yves Lévy, à la tête de l’INSERM fut fortement critiquée (même par le Lancet) en raison d’un conflit d’intérêts évident découlant de ses liens étroits avec l’industrie vaccinale. Ceci au moment où son ministre d’épouse imposait 11 vaccinations obligatoires, une mesure sans utilité médicale convaincante pour la plupart de ces vaccins rendus obligatoires.
Lorsqu’on sait que le Professeur Raoult a claqué la porte de l’INSERM et qu’il fait l’apologie de l’ hydroxychloroquine, on comprend que l’objectivité de cet essai sera sans doute contestable
Bonjour,
Merci de votre contribution.
Très belle journée.
L’équipe Santé sur le Net
Bonjour,
Quelques remarques sur cette étude DISCOVERY.
1/ Concernant le bras d’essai LOPINAVIR (KALETRA). Il s’agit d’un IP Inhibiteur de Protéase anti-VIH. Or dans cette même classe il existe une autre molécule plus efficace, le DARUNAVIR (PREZISTA). Ce médicament a en effet montré une efficacité supérieure dans le traitement du VIH.
Il me semble que l’essai sur le COVID19 devrait se faire avec la molécule la plus efficace.
2/ Concernant le bras HYDROXYCHLOROQUINE (PLAQUENIL), l’étude DISCOVERY ne l’associe par à l’antibiotique AZYTHROMINICNE (ZYTHROMAX). Or l’étude préalable du Pr Raoult associe les 2 molécules pour une meilleure efficacité et en prise dès le début des premiers symptômes. L’étude DISCOVERY intervient dans une prise trop tardive de l’HYDROXYCHLOROQUINE puisque les patients sont hospitalisés dans un état avancé.
3/ Il est possible que d’autres classes de molécules antirétrovirales VIH soient efficaces contre le COVID19. Il serait intéressant de voir si des séropositifs au VIH sous traitement trithérapie sont épargnés par le COVID19 et alors quelles sont les molécules utilisées.
Cela donnerait des pistes ou indices rapides de présomption d’efficacité.
4/ De même il est possible que des patients traités par HYDROXYCHLOROQUINE (PLAQUENIL) pour d’autres pathologies soient épargnées par le COVID19. Ce qui donnerait un indice d’efficacité de cette molécule en proportion des non-contaminés par rapport à la cohorte sous traitement.
Les 4 molécules citées si dessus sont toutes dans le domaine public. Il existe donc des génériques pour toutes, ce qui en minore le prix par rapport aux molécules sous brevet.
Bonjour,
Quelques remarques sur cette étude DISCOVERY.
1/ Concernant le bras d’essai LOPINAVIR (KALETRA). Il s’agit d’un IP Inhibiteur de Protéase anti-VIH. Or dans cette même classe il existe une autre molécule plus efficace, le DARUNAVIR (PREZISTA). Ce médicament a en effet montré une efficacité supérieure dans le traitement du VIH.
Il me semble que l’essai sur le COVID19 devrait se faire avec la molécule la plus efficace.
2/ Concernant le bras HYDROXYCHLOROQUINE (PLAQUENIL), l’étude DISCOVERY ne l’associe par à l’antibiotique AZYTHROMINICNE (ZYTHROMAX). Or l’étude préalable du Pr Raoult associe les 2 molécules pour une meilleure efficacité et en prise dès le début des premiers symptômes. L’étude DISCOVERY intervient dans une prise trop tardive de l’HYDROXYCHLOROQUINE puisque les patients sont hospitalisés dans un état avancé.
3/ Il est possible que d’autres classes de molécules antirétrovirales VIH soient efficaces contre le COVID19. Il serait intéressant de voir si des séropositifs au VIH sous traitement trithérapie sont épargnés par le COVID19 et alors quelles sont les molécules utilisées.
Cela donnerait des pistes ou indices rapides de présomption d’efficacité.
4/ De même il est possible que des patients traités par HYDROXYCHLOROQUINE (PLAQUENIL) pour d’autres pathologies soient épargnées par le COVID19. Ce qui donnerait un indice d’efficacité de cette molécule en proportion des non-contaminés par rapport à la cohorte sous traitement.
Les 4 molécules citées si dessus sont toutes dans le domaine public. Il existe donc des génériques pour toutes, ce qui en minore le prix par rapport aux molécules sous brevet.
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Nous vous souhaitons une belle journée.
L’équipe Santé sur le Net
Bonjour
En fait cet essai coordonné par l’Inserm (qui est dirigé par Monsieur Yves Levy (Mari de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzin) est très suspect.
La nomination de Yves Lévy, à la tête de l’INSERM fut fortement critiquée (même par le Lancet) en raison d’un conflit d’intérêts évident découlant de ses liens étroits avec l’industrie vaccinale. Ceci au moment où son ministre d’épouse imposait 11 vaccinations obligatoires, une mesure sans utilité médicale convaincante pour la plupart de ces vaccins rendus obligatoires.
Lorsqu’on sait que le Professeur Raoult a claqué la porte de l’INSERM et qu’il fait l’apologie de l’ hydroxychloroquine, on comprend que l’objectivité de cet essai sera sans doute contestable
Bonjour
En fait cet essai coordonné par l’Inserm (qui est dirigé par Monsieur Yves Levy (Mari de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzin) est très suspect.
La nomination de Yves Lévy, à la tête de l’INSERM fut fortement critiquée (même par le Lancet) en raison d’un conflit d’intérêts évident découlant de ses liens étroits avec l’industrie vaccinale. Ceci au moment où son ministre d’épouse imposait 11 vaccinations obligatoires, une mesure sans utilité médicale convaincante pour la plupart de ces vaccins rendus obligatoires.
Lorsqu’on sait que le Professeur Raoult a claqué la porte de l’INSERM et qu’il fait l’apologie de l’ hydroxychloroquine, on comprend que l’objectivité de cet essai sera sans doute contestable
Bonjour,
Merci pour l’intérêt que vous portez à notre site.
Nous vous remercions également de votre contribution.
Bonne journée.
L’équipe Santé sur le Net
Ce programme a été lancé pour plomber le fameux professeur de Marseille.
Car en autres essais de thérapeutiques, il y a celui du de l’hydroxychloroquine mais qui n’est pas associée à l’antibiotique. donc les résultats sont forcément faussés. INCOMPRÉHENSIBLE ..
Bonjour,
Merci de votre contribution.
Bonne journée.
L’équipe Santé sur le Net
Ce programme a été lancé pour plomber le fameux professeur de Marseille.
Car en autres essais de thérapeutiques, il y a celui du de l’hydroxychloroquine mais qui n’est pas associée à l’antibiotique. donc les résultats sont forcément faussés. INCOMPRÉHENSIBLE ..
Bonjour,
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L’équipe Santé sur le Net
Le taux de mortalité du coronavirus sans chloroquine est déjà connu : 3%,
Alors qu’il est de 0,06% (un décès sur 1500 malades) avec le traitement à la chloroquine administré par le Professeur Raoult, soit 50 fois moins.
L’étude en « double aveugle » sur 3200 personnes (1600 sous traitement à la chloroquine et 1600 sous placebo) conduira immanquablement à sacrifier inutilement la vie de 3% de l’échantillon soumis au placebo, soit 48 personnes.
Il est donc criminel de poursuivre cette expérience.
Le taux de mortalité du coronavirus sans chloroquine est déjà connu : 3%,
Alors qu’il est de 0,06% (un décès sur 1500 malades) avec le traitement à la chloroquine administré par le Professeur Raoult, soit 50 fois moins.
L’étude en « double aveugle » sur 3200 personnes (1600 sous traitement à la chloroquine et 1600 sous placebo) conduira immanquablement à sacrifier inutilement la vie de 3% de l’échantillon soumis au placebo, soit 48 personnes.
Il est donc criminel de poursuivre cette expérience.
On connaît le taux de décès des malades du coronavirus sans traitement à la chloroquine : 3%
On connaît aussi le taux de décès chez les malades traités à la chloroquine à Marseille : 0,06%
Autrement dit le programme discovery n’a pas lieu d’être puisque les résultats en sont déjà connus.
.
On connaît le taux de décès des malades du coronavirus sans traitement à la chloroquine : 3%
On connaît aussi le taux de décès chez les malades traités à la chloroquine à Marseille : 0,06%
Autrement dit le programme discovery n’a pas lieu d’être puisque les résultats en sont déjà connus.
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Bonjour,
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L’équipe Santé sur le Net
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