Et si les Jeux Olympiques 2024 étaient l’occasion de mettre à l’honneur les bienfaits du sport et d’une alimentation équilibrée pour la santé ? C’est l’un des objectifs de l’accord signé fin juillet par une cinquantaine de chefs d’État venus assister à la cérémonie d’ouverture dans la capitale parisienne. On fait le point.
Jeux Olympiques de Paris 2024 : du sport mais pas que…
Formidable fête populaire, les Jeux olympiques de Paris 2024 ont permis de familiariser le grand public à toute une diversité de sports et de l’encourager à la pratique d’une activité sportive régulière. Mais saviez-vous que juste avant l’ouverture de ces Jeux, près de cinquante chefs d’État s’étaient réunis autour du Président de la République dans le cadre d’un « sommet pour le sport et le développement durable » ?
Cette rencontre des grands dirigeants de ce monde a donné lieu à la signature d’un accord comprenant dix engagements parmi lesquels la promotion du sport et de la nutrition comme moyen de préserver la bonne santé des populations.
Promouvoir les bienfaits du sport et lutter contre les méfaits de la sédentarité
Cet accord implique pour les différents pays de communiquer sur les bienfaits du sport pour la santé physique et mentale au sein de la société et dans l’environnement scolaire tout en contribuant financièrement à la promotion de l’activité physique auprès des différents groupes de population.
S’agissant de la nutrition, en vue du prochain sommet Nutrition for Growth (N4G) prévu pour mars 2025, les chefs d’Etat se sont engagés à réduire de 15 % la prévalence de l’inactivité physique au sein de la population d’ici à 2030. Il faut dire que la sédentarité et l’obésité représentent une épidémie particulièrement dangereuse au sein des pays développés, notamment chez les jeunes. D’où la ferme volonté de notre chef de l’Etat d’encourager la pratique sportive dès le plus jeune âge.
À savoir ! Qualifié de «4e facteur de risque de mortalité prématurée » par l’Organisation Mondiale de la Santé, le manque d’activité physique représente un danger pour la santé des populations. D’où l’importance de prévenir l’installation d’une sédentarité délétère à travers la promotion de l’activité physique et la réduction du temps passé en position assise (devant les écrans notamment).
Ce nouvel accord poursuit enfin les engagements internationaux antérieurs pris en faveur de l’alimentation scolaire et qui ambitionnent de fournir un repas quotidien à tous les enfants d’ici 2030.
De la nécessité de mener des efforts collectifs à l’échelle internationale
Fer de lance de notre Président, la lutte contre la sédentarité fait l’objet d’un programme et d’un investissement précis visant à prévenir et enrayer les maladies associées.
Mais pour le Président de la République, ces efforts doivent être menés collectivement dans un esprit de solidarité entre Etats. Il en appelle ainsi à l’aide financière de la communauté internationale pour soutenir efficacement les pays désireux de développer leurs infrastructures sportives.
Déborah L., Dr en Pharmacie