Maux hivernaux : quelles huiles essentielles sont à privilégier ?

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Rédigé par Julie P. et publié le 2 novembre 2018

Avec la baisse des températures et l’arrivée des infections, nos organismes commencent à être mis à rude épreuve. Pour prévenir ou soigner ces maux hivernaux, certaines personnes optent pour l’utilisation d’huiles essentielles. Quels sont les extraits de plantes aromatiques à privilégier ? Et surtout, comment les utiliser de manière sûre et efficace ?

huiles-essentielles

Eucalyptus, thym et Niaouli

Les parties aériennes ou souterraines des plantes aromatiques, à partir desquelles sont préparées les huiles essentielles, possèdent des propriétés antimicrobiennes, antifongiques ou antiparasitaires.

Aujourd’hui, on estime qu’il existerait environ 500 huiles essentielles différentes à utiliser seule ou en combinaison.

À savoir ! Les huiles essentielles sont composées à 100 % de principes actifs leur conférant un pouvoir thérapeutique élevé.Elle s’obtient par distillation à la vapeur d’eau dans un alambic de végétaux aromatiques entiers ou d’une partie de la plante seulement (les feuilles, l’écorce par ex.) pour en extraire un concentré de principes actifs. L’huile essentielle pure renferme plusieurs substances chimiques complexes, mais elle est composée majoritairement de molécules aromatiques volatiles et ne contient aucun corps gras malgré son appellation

Elles peuvent soigner une multitude de maux dont les troubles du sommeil, le stress, l’anxiété, la baisse de tonus ou encore les douleurs musculaires et articulaires.

En cas de rhume, il est conseillé d’utiliser le niaouli, l’huile essentielle des feuilles d’un arbre (Melaleuca quinquenervia cineolifera) de Nouvelle-Calédonie. Cette huile a des propriétés antibactériennes et antivirales.

Ensuite, il est possible de combiner le niaouli avec de l’eucalyptus. L’eucalyptol présent dans cette huile permet de diminuer l’intensité des réactions inflammatoires et apaise ainsi les sensations de chaleurs.

Eucalyptus globulus contient des molécules organiques qui lui confère des vertus au niveau des poumons tandis que Eucalyptus radiata contient des molécules aux propriétés antivirales permettant de soigner les voies aériennes supérieures (sphère ORL).

En cas de grippe, il est conseillé de prendre le thym à thymol, l’une des huiles les plus puissantes.

À savoir ! Tonique nerveux et énergisante, l’huile essentielle de Thym à thymol est connue pour lutter contre les fatigues physiques et psychiques. Elle s’utilise aussi pour purifier les peaux à problème.

La purification de l’air en période d’épidémies de grippe ainsi que le renforcement du système immunitaire (système de défense de l’organisme) par les huiles essentielles aident à être plus résistant face à l’infection.

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Quelles sont les précautions d’usage ?

Compte tenu des molécules actives contenues dans les huiles essentielles, il est nécessaire de :

  • Vérifier que leur utilisation est inoffensive chez les enfants et les femmes enceintes et allaitantes en prenant conseil auprès d’un aromathérapeute ;
  • Lors de l’achat d’une huile essentielle, soyez vigilant au genre, à l’espèce et au chémotype (type chimique) de la plante aromatique dont l’huile essentielle est extraite ;
  • Ne pas les appliquer sur les muqueuses (oreilles, nez, yeux) sauf avis médical avisé ;
  • Ne pas s’exposer au soleil avec une essence (extraction du principe actif à froid) d’agrumes et certaines huiles essentielles photosensibles ;
  • Se laver les mains après utilisation.

Il existe plusieurs manières de se soigner avec les huiles essentielles.

L’ingestion par voie orale est possible à condition de mettre quelques gouttes dans un yaourt, du miel ou du lait.

Aussi, il est possible de les inhaler en mettant une goutte sur un mouchoir ou dans de l’eau chaude.

Enfin, il est aussi possible de s’appliquer des huiles essentielles diluées (avec une huile végétale comme l’huile d’amande douce) localement sur la peau (par massage ou dans un bain), tout en évitant avec précaution les muqueuses.

Avant toute application sur la peau, il est conseillé de faire un test sur le pli intérieur du coude afin de s’assurer de qu’aucune réaction cutanée allergique ne va se développer.

Enfin, la diffusion des huiles essentielles est également possible afin de purifier l’air.

De plus, il ne faut pas oublier que certaines huiles essentielles sont déconseillées chez les enfants, la femme enceinte ou allaitante, les personnes âgées ou souffrant d’asthme.

Avant toute première utilisation et pour lever le doute, il est vivement conseillé de demander validation auprès d’un aromathérapeute ou d’un pharmacien.

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Julie P., Journaliste scientifique

– Pour ne pas s’empoisonner avec les huiles essentielles, suivez le guide. Pourquoi Docteur ? J. Hébert. Consulté le 31 octobre 2018.
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