Les bienfaits des vacances sur la santé physique et psychique

Face à la Covid-19, on n’aura peut-être jamais eu autant besoin de vacances ! En famille ou avec les amis en respectant les gestes barrières, à la mer ou à la montagne, en mode farniente ou sportif …. Quand les vacances riment avec le mot « détente », de nombreux bénéfices pour le corps et l’esprit sont ressentis. A la lumière de nouvelles études scientifiques, Santé sur le Net passe en revue les vertus santé des vacances.

Les vacances : une cure de jouvence pour le corps

Le temps des vacances permet de sortir de la routine, de mieux manger, de mieux dormir et de consacrer du temps à des activités qui nous font plaisir comme le sport, les visites touristiques, les découvertes et nouvelles expériences, la farniente ou les ballades.

Les vacances d’été représentent une trêve annuelle où il est question de prendre davantage soin de soi. En adoptant un emploi du temps plus détendu, tout le fonctionnement de l’organisme se modifie.

Des chercheurs américains de l’université de Syracuse ont montré que les vacances avaient un effet bénéfique sur le cœur. Grâce au suivi médical de cadres ayant pris des vacances dans les 12 derniers mois, les chercheurs ont constaté que ceux profitant davantage de congés avaient un risque moindre de présenter des facteurs de risques cardiovasculaires comme l’obésité, le diabète de type 2, l’hypertension artérielle ou de subir un accident vasculaire cérébral..

Lire aussi – Les vacances sont bonnes pour la santé métabolique !

Faire un break de plus de trois semaines dans l’année

Cette étude récente vient d’ailleurs confirmer les résultats d’une étude norvégienne qui a suivi pendant 5 ans des volontaires. Un des objectifs de cette étude, menée par des chercheurs d’Helsinki,est de mesurer les effets des vacances sur le bien être à long terme de 1222 hommes en bonne santé, mais présentant au moins un facteur de risque pour leur santé cardiaque (hypertension, tabagisme, surpoids, etc..).

Résultats ? Les hommes ayant pris moins de vingt et un jours de vacances par an avaient 37% plus de risque de décéder prématurément que ceux ayant bénéficié de plus de trois semaines de congés sur une année.

Dans leurs conclusions, les chercheurs affirment que les conseils pour un mode de vie sain (alimentation saine, activité sportive, gestion du stress) doivent être combinés avec des périodes de repos plusieurs fois dans l’année pour prévenir efficacement les événements cardiovasculaires chez les personnes à risque.

Lire aussi – Limiter les soucis pour profiter de l’été !

Faire le plein d’optimisme grâce à la vitamine D

Supporter la routine métro-boulot-dodo ou embouteillage-métro-dodo influence négativement le moral tout au long de l’année. Les vacances sont l’opportunité de briser ces habitudes et de réaliser ce qui nous plait. Ainsi, partir en vacances augmente notre bonne humeur tout en nous apaisant.

En plus de prévenir les maladies cardiaques et favoriser la croissance osseuse, la vitamine D est essentielle pour l’équilibre psychique. Pour preuve : le cerveau possède des récepteurs à la vitamine D au niveau du cortex et de l’hippocampe. Plusieurs études soulignent une association entre la vitamine D et les performances cognitives, mais des investigations plus poussées sont nécessaires pour comprendre plus précisément son rôle sur le fonctionnement du cerveau.

Une information cruciale quand on sait que, d’après l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), plus de la moitié des Français manquent de vitamine D avec une concentration sanguine inférieure à 20 nanogrammes par ml alors qu’il faudrait une concentration sanguine comprise entre entre 30 et 45 ng/ml.

Même si on la retrouve dans les poissons gras, le jaune d’œuf et les abats, cette vitamine est surtout synthétisée par notre corps lorsque nous sommes exposés au soleil.

Reste à savoir comment faire pour que ces bénéfices santé des vacances se prolongent le plus longtemps possible après la rentrée !

Lire aussi – Vers de nouvelles recommandations pour la vitamine D

Julie P. Journaliste scientifique

Sources