Comment le mouvement peut influencer le cycle menstruel ?

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Rédigé par Camille V. et publié le 7 novembre 2024

Une activité régulière peut aider à soutenir les fonctions hormonales du corps et aider l’organisme à la régulation des cycles menstruels. Le mouvement contribue à atténuer les symptômes liés aux menstruations. Toutefois, pendant les règles, l’envie de repos et de douceur peut se faire ressentir, c’est la raison pour laquelle, il sera nécessaire d’écouter son corps et d’adapter son activité physique. C’est une période propice pour prendre soin de soi et adapter sa pratique sportive.

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L’importance d’adapter l’exercice physique

Une activité physique hebdomadaire peut soutenir les fonctions du corps, notamment la régulation des cycles hormonaux. Elle peut aider à atténuer les symptômes, à réguler le taux de stress, à réduire les tensions, à contrôler les changements d’humeur et parfois à favoriser l’ovulation. Cependant, durant les règles, la pratique physique peut être perturbée, un besoin accru de douceur et de calme se fait souvent sentir.

C’est aussi le moment de prendre soin de soi, d’être à l’écoute de son corps et de le préserver des douleurs liées aux menstruations. Pour certaines femmes, cela peut contribuer à l’amélioration de troubles gynécologiques plus importants. Une pratique plus douce sera alors privilégiée. Adapter l’exercice physique selon les phases des cycles peut vous aider à mieux appréhender vos changements et préserver votre énergie au quotidien.

Le sport pour la régulation hormonale

Dans un premier temps, l’exercice physique favorise une bonne hygiène de vie et développe un état de bien-être psychologique. Mais ce n’est pas tout, l’exercice physique a un impact significatif sur le système hormonal qui régule différentes fonctions du corps. Il joue un rôle crucial dans les fonctions hormonales liées au cycle menstruel et soutient les femmes dans les différentes phases de leur cycle.

  • La régulation des cycles par une activité physique régulière qui peut améliorer l’équilibre hormonal.
  • Il contribue à la réduction des douleurs menstruelles en diminuant les crampes et autres symptômes liés aux menstruations et libère des endorphines qui peuvent soulager les douleurs.
  • Il favorise la régulation sanguine au niveau de l’appareil géniteur.
  • Pratiqué de façon modérée, le sport favorise la fertilité, mais un surentraînement peut perturber l’ovulation et rendre les cycles irréguliers voir provoquer des aménorrhées.
  • Pour finir, un exercice physique adapté peut atténuer les symptômes du SPM (syndrome prémenstruel) et de la ménopause comme les sautes d’humeur, la fatigue, le stress et améliorer l’humeur.

Les pratiques douces pour les troubles hormonaux

En fonction de la phase de votre cycle menstruel, il est préférable d’adapter son programme d’exercice physique. Pendant la phase lutéale, au moment de l’ovulation et des règles, il serait judicieux de privilégier des exercices plus doux comme le yoga ou la marche. Pour les femmes qui présentent des maladies gynécologiques comme l’endométriose ou de grosses perturbations hormonales, y compris la ménopause, des techniques de mouvement doux peuvent être pratiquées de façon hebdomadaire.

Par exemple, la méthode Aviva, aussi appelée danse hormonale ou encore gym endocrine, permet de mieux appréhender les symptômes plus ou moins intenses liés au cycle. Elle se compose de mouvements physiques effectués au rythme de la musique pour solliciter la zone pelvienne, le flux sanguin et l’oxygénation dans cette partie du corps. Le yoga hormonal ou la méthode Aviva peut aider à soulager les troubles hormonaux, comme :

  • la baisse de libido,
  • les difficultés de concentration et de mémorisation,
  • la dépression, la perte de motivation,
  • l’irritabilité et les changements d’humeur,
  • l’anxiété et le stress,
  • les insomnies et les sueurs nocturnes,
  • diminuer les symptômes de la ménopause,
  • et favoriser la fécondité.

Cette méthode douce pourrait aussi soulager les symptômes liés au SPOK (syndrome des ovaires polykystiques), à l’endométriose, l’hypothyroïdie, l’hyperthyroïdie, l’aménorrhée et les menstruations irrégulières. De plus en plus de professionnels dans le secteur du bien-être holistique se forment à cette technique de mise en mouvement.

Bien que l’exercice physique soit bénéfique pour la santé hormonale, il est essentiel de faire attention aux effets potentiellement négatifs. Un entraînement excessif peut provoquer une surproduction de cortisol, l’hormone du stress, ce qui perturbera l’équilibre hormonal. L’exercice pourrait être adapté en fonction des déséquilibres hormonaux personnels et du rythme des cycles de chaque femme. C’est pourquoi il est recommandé de consulter un professionnel de santé avant de commencer un programme d’entraînement, surtout en cas de troubles hormonaux.

Celui-ci pourra vous aider à élaborer un programme adapté, tout en prenant les précautions nécessaires. Pour maintenir un bon équilibre hormonal, le choix du bon type d’exercice est crucial.

Sources
– Endocrine rhythms and sport: it is time to take time into account. pubmed.ncbi.nlm.nih.gov. Consulté le 20 octobre 2024..
– Comment s’entraîner en fonction de son cycle menstruel ?. mon.kinesiologue.com. Consulté le 20 octobre 2024..
– Exercise and the Regulation of Endocrine Hormones. pubmed.ncbi.nlm.nih.gov. Consulté le 20 octobre 2024..

Rédigé par Camille V.