Les Français auraient plus confiance dans les vaccins depuis qu’ils sont obligatoires

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Rédigé par Estelle B. et publié le 13 mars 2019

La vaccination ne fait pas toujours l’unanimité, et régulièrement certains remettent en cause son intérêt pour la santé publique. A chaque fois, l’opinion publique s’interroge sur l’innocuité des vaccins et sur la protection qu’ils confèrent. Le 1er janvier 2018, le nombre de vaccinations obligatoires chez le nourrisson est passé de trois à onze. Cette nouvelle obligation a-t-elle impacté la confiance dans les vaccins ? Santé Sur le Net s’est penchée sur la question.

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De trois à onze vaccins obligatoires

Jusqu’au 31 décembre 2017, seuls trois vaccins étaient obligatoires chez tous les nourrissons :

Les autres vaccins étaient uniquement recommandés. Au 1er janvier 2018, le nombre de vaccins obligatoires est passé à onze. Aux trois vaccins précédents, ont été rajoutés :

  • Le vaccin contre l’hépatite B ;
  • Le vaccin contre la coqueluche ;
  • Le vaccin contre les infections à Haemophilus influenzae de type b ;
  • Le vaccin contre la rougeole ;
  • Le vaccin contre les oreillons ;
  • Le vaccin contre la rubéole ;
  • Le vaccin contre le méningocoque C ;
  • Le vaccin contre le pneumocoque.

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Quel impact sur la confiance et la couverture vaccinale ?

A en juger par les couvertures vaccinales parfois faibles des adolescents et des jeunes adultes, la confiance des Français dans les vaccins n’est pas forcément optimale. L’augmentation importante du nombre de vaccins obligatoires chez les nourrissons a-t-elle impacté, positivement ou négativement, cette confiance ? Et la couverture vaccinale des jeunes enfants ?

Une enquête, baptisée Vaccinoscopie, a justement été menée en 2018 pour répondre à ces deux questions. Un échantillon de 1 000 mères, représentatif de la population française, ont été interrogées au travers d’un questionnaire sur internet. Parallèlement, 250 carnets de santé d’enfants âgés de 6 à 8 mois ont été étudiés.

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Une meilleure confiance qui garantit de meilleures couvertures vaccinales

L’analyse des résultats a mis en évidence une nette augmentation des couvertures vaccinales des nourrissons de 6 mois, en particulier pour deux vaccins jusque-là souvent boudés :

  • Le vaccin contre l’hépatite B ;
  • Le vaccin contre le méningocoque C.

Avant le 1er janvier 2018, les couvertures vaccinales pour ces deux maladies n’atteignaient pas les objectifs de santé publique fixés par les autorités de santé.

Parallèlement à l’amélioration globale des couvertures vaccinales, la confiance dans les vaccins semble suivre la même tendance, chez les mères d’enfants de moins de 1 an. Deux indicateurs en hausse en témoignent :

  • Le nombre de mères « plutôt pour vacciner contre toutes les maladies dangereuses ou graves s’il existe des vaccins » ;
  • La proportion de mères se considérant bien informées sur la vaccination.

Au terme de la première année avec 11 vaccins obligatoires dès la petite enfance, les premières données semblent montrer une amélioration des couvertures vaccinales et un regain de confiance dans les vaccins, en tout cas chez les jeunes mères. Reste à savoir si ces tendances se confirmeront dans les années à venir.

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Estelle B., Docteur en Pharmacie

– Impact of mandatory vaccination extension on infant vaccine coverages: Promising preliminary results. Cohen, R. and al. 2019. Med Mal Infect. 49(1):34-37. doi: 10.1016/j.medmal.2018.10.004. Consulté le 11 mars 2019.
  • Chetibi salah says:

    vaccin anti hépatique B
    Ne protège pas contre les autres hépatites
    Ne se transmet pas par voie respiratoire
    Risque de maladies neurodegeneratives (pas de preuves scientifiques )
    Le virus de hépatite B se tansmit par voie sanguine ou sexuelle..

    Reply
  • Chetibi salah says:

    vaccin anti hépatique B
    Ne protège pas contre les autres hépatites
    Ne se transmet pas par voie respiratoire
    Risque de maladies neurodegeneratives (pas de preuves scientifiques )
    Le virus de hépatite B se tansmit par voie sanguine ou sexuelle..

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  • Monique PIERRE says:

    Les vaccins actuels sont surtout une impressionnante source de revenus pour les labos et autres pharmaciens ! Et cela ne correspond pas du tout à mon éthique de vie !

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